Une brève histoire de constructions. Repères

• Antiquité tardive : une “ecclésia” avec un baptistère.
• Haut Moyen Age : groupe épiscopal comprenant la cathédrale des Macchabées, le baptistère, et à partir du début du VIIIe siècle une crypte ou chapelle en l’honneur des reliques de saint Maurice. A partir du dernier quart du IXe siècle (épiscopat d’Adon) le groupe épiscopal est complété par une église Notre-Dame ; la cathédrale est précédée d’une avant-nef où est construite la chapelle du Saint-Sépulcre.
• XIe siècle (seconde moitié) : on attribue traditionnellement une reconstruction de la cathédrale à l’archevêque Léger.
• XIIe siècle (de 1140 environ à 1200 environ) : campagnes de construction de la cathédrale romane.
• XIIIe siècle : reconstruction de l’abside (à l’instar de la cathédrale de Lyon : à l’intérieur décor d’orthostates - grandes dalles dressées verticalement et polies pour imiter le marbre - ; frises à incrustations sur deux niveaux) ; mise en place selon un nouveau plan des soubassements de la nouvelle cathédrale agrandie vers l’ouest et élargie ; début de la construction de chapelles latérales au détriment des murs gouttereaux de l'édifice roman.
• XIVe siècle : élévation (triforium) et voûtement de certaines travées de la nef centrale ; nouvelles chapelles latérales ; portail latéral sud de la façade occidentale, à la fin du siècle.
• XVe siècle : mise en place des portails nord (vers 1450) et central (fin du siècle) de la façade occidentale ; suite du voûtement comprenant les nouvelles travées occidentales (nef centrale et bas-côtés).
• XVIe siècle : la chapelle du Saint-Sépulcre, qui subsistait dans la nef centrale à hauteur des 5e et 6e travées, est transférée dans le cloître des chanoines ; pose d’un nouveau dallage ; achèvement de la façade ouest, où se côtoient le gothique flamboyant et le début de la Renaissance.

A remarquer : la cathédrale Saint-Maurice est dépourvue de transept.

La cathédrale dédiée à saint Maurice et ses compagnons telle qu'elle était à son achèvement